Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'Elysée, affirme, dans un entretien à Gala daté de mercredi, qu'il aimerait bien, "un jour, écrire un roman d'amour", soulignant que "les questions de fusion et d'identité dans l'amour sont passionnantes". Dans cette interview, Jean-Luc Mélenchon reparle notamment de son enfance à Tanger et du "terrible déracinement" à son départ du Maroc en 1962, à 11 ans, pour arriver en Normandie. "Les gens ne nous aimaient pas, nous traitaient de bougnoules ou nous assimilaient à des colons", explique-t-il.
Il se dépeint en élève "extraordinairement fantasque", "chef d'une bande organisée qui faisait les 400 coups dans le HLM où nous vivions et dans les prairies alentour". Revenant sur ses années socialistes, le PS "était ma famille", dit l'ancien sénateur, "je connaissais mieux les dates anniversaires des congrès que celles de certains de mes proches". Il raconte également que François Mitterrand, "sur son lit" à la fin de sa vie, lui aurait "lâché" dans "une diatribe sur la droite et les centristes" : "ne cédez jamais, marchez votre chemin".