Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.
Deux jours après le premier tour de la présidentielle, le spectre des législatives se profile à droite. D'après les premières projections, le Front national pourrait se maintenir au deuxième tour. Le parti de la majorité serait lui éliminé dès le premier tour. Pour qui voteront les dirigeants UMP, c'est la question que tout le monde se pose. La sénatrice Chantal Jouanno répond franchement sur Public Sénat : "ma position elle est très claire, c'est pour les socialistes".
Cette déclaration a fait hurler les internautes notamment sur le site du Figaro. "Traîtrise", "fausse droite", "Qu'elle prenne sa carte au PS", pouvait-on lire sur internet. Quoiqu'il en soit, la tactique du FN pour faire imploser l'UMP est désormais enclenchée. Inquiet, Alain Juppé a reconnu qu'il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour que le parti garde sa "cohésion". Il s'est aussitôt fait tapper sur les doigts par le président sortant. "Il ferait mieux de se concentrer sur le deuxième tour" a laché Nicolas Sarkozy sur France 2.
L'autre petit jeu de la campagne consiste à demander à Jean-Luc Mélenchon pour qui il va voter au deuxième tour. Lundi soir, David Pujadas s'y est collé sur le plateau de France 2. Réponse du principal intéressé : "Vous prenez le bulletin Hollande, vous le mettez dans l'enveloppe et vous virez Sarkozy".
Malgré les bons sondages, dans le clan de François Hollande la prudence est de mise. Et plus particulièrement chez le fils de François Hollande et Ségolène Royal, Thomas. Interrogé par la Télé Libre dans les coulisses du meeting de Vincennes, l'avocat a même expliqué pourquoi il ne fera jamais de politique.
"Si les deux ont échoué, il y aura comme une malédiction. Je ne serais pas le bon candidat" (Thomas Hollande) :