Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, a assuré dimanche qu'il n'avait pas d'"attirance ou de sympathie personnelle" pour le dirigeant vénézuélien, Hugo Chavez, même s'il incarne une forme de "volontarisme politique" comme d'autres dirigeants sud-américains.
"On a focalisé sur Chavez mon intérêt pour les révolutions qui ont eu lieu en Amérique latine", a assuré Jean-Luc Mélenchon, invité de BFM-TV2012/RMC/Le Point. "Je suis plus proche de Rafael Correa, de l'Equateur", a poursuivi Jean-Luc Mélenchon, expliquant que son concept de "révolution citoyenne" venait de lui. Il a aussi confié son amitié de longue date avec l'ex-président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva.
"S'il s'agissait d'attirance et de sympathie personnelle, elles n'iraient pas à Hugo Chavez, que je connais moins", a ajouté le candidat du Front de gauche, qui affirme avoir rencontré M. Chavez "une fois depuis son élection". "Ce n'est pas ce qu'on peut appeler un lien personnel", a-t-il relevé. "Chavez n'est pas un modèle mais c'est une source d'inspiration, c'est le volontarisme d'un Chavez, d'un Correa, d'un Lula, d'une (Cristina) Kirchner (...) qui me sert de source d'inspiration", a-t-il souligné.