Jean-Luc Mélenchon intéresse hors de nos frontières. La montée dans les sondages du candidat à la présidentielle du Front de gauche et son succès populaire n'a pas échappé à la presse étrangère.
Alors que 17.000 personnes étaient réunies à Lille, mardi soir, lors du meeting de l'ancien socialiste, sur les 130 journalistes accrédités une dizaine étaient d'origine étrangère. Coréenne, belge, américaine, italienne, allemande ou encore suédoise : de nombreuses nationalités étaient représentées pour observer le phénomène.
Jean-Luc Mélenchon est le premier surpris :
Si la presse étrangère s'intéresse à celui que l'on n'attendait pas si haut dans les sondages, c'est tout simplement parce que Jean-Luc "Mélenchon est en train de devenir la troisième force politique de la France. On s'attendait au Front national plutôt", rapporte à Europe 1 une journaliste italienne de La Reppublica.
I'm dangerous
L'engouement pour le candidat du Front de gauche intéresse à tel point que, la semaine prochaine, le New York Timeslui tirera même son portrait, sous le titre "la nouvelle icône française". Et la journaliste américaine de préciser : "ce que je vais dire aux Américains avant tout, c'est que l'on voit des drapeaux rouge, on entend des gens chanter l'Internationale. Il peut séduire les Américains dans son côté très français, franchouillard entre guillemets".
Preuve que Jean-Luc Mélenchon a compris qu'il séduisait les étrangers, il s'adresse désormais à eux dans la langue de Shakespeare à la fin de chacun de ses meetings. Et lance ainsi convaincu un "I'm dangerous" (littéralement : "je suis dangereux").