Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle en 2012, a affirmé mardi sur Europe 1, que bien qu'il ignorait "le contenu de l'accord" entre Europe Ecologie les Verts et le PS signé en fin d'après-midi, il s'agissait pour lui d'un "accord de comptoir".
"Lorsque je fais une offre publique de débat au Parti socialiste, c'est pour éviter ces accords de comptoir où on s'échange des centrales nucléaires contre des circonscriptions", a ajouté Jean-Luc Mélenchon. "Je sais que les Verts et Europe Écologie avaient sept conditions incontournables. Nous verrons ce qu'il en reste. Il y en avait une qui nous intéressait très vigoureusement puisque c'était la seule condition sociale, c'est l’abrogation de la réforme des retraites", a précisé le candidat à la présidentielle.
"on s'échange des centrales nucléaires contre des circonscriptions" :
"Si les Verts ont obtenu l'abrogation de la réforme des retraites, on peut dire que toute la gauche a fait un pas en avant", a-t-il souligné. "Je peux vous garantir que le jour où vous me verrez signer avec quelqu’un, vous saurez à l'avance ce qu’il y a dedans ", a insisté Jean-Luc Mélenchon.
"C'est la raison pour laquelle, on n'arrive pas à avoir cette offre publique de débat", a-t-il conclu