Nicolas Sarkozy a rendu hommage mardi aux forces de l'ordre et dénoncé à nouveau les "polémiques honteuses" qui ont suivi leur intervention et la mort de Mohamed Merah, avant d'annoncer de nouvelles série de mesures contre les "extrémistes" qui menacent la France.
Cinq jours après la "mise hors d'état de nuire" de l'auteur des sept meurtres de Toulouse et Montauban, le chef de l'Etat a reçu, sous les ors de l'Elysée, les policiers, gendarmes, magistrats ou sapeurs-pompiers qui ont participé au dénouement de l'affaire du "tueur au scooter" et en a profité pour longuement les défendre face aux critiques. A commencer par les hommes du Raid et leur chef, Amaury de Hauteclocque, dont il a souligné "l'héroïsme" et a assuré que son équipe avait "tout fait pour essayer de s'emparer de ce terroriste vivant".
Passé cet hommage, le président a consacré le plus clair de son allocution à répondre à ceux qui ont "allumé la mèche des polémiques honteuses" et "battu les estrades pour dénoncer le travail des forces de l'ordre". "Certains croient se grandir en abaissant tous ceux qui attachent au mot devoir plus de valeur qu'au mot dérision", a-t-il déclaré, sans citer de nom.