"Moi je suis le roi des cons"

© MAXPPP et REUTERS
  • Copié
, modifié à
Cette semaine, nos hommes politiques sont passés par tous les états.

Médecine douce. "Je lui conseille de prendre quelques granules homéopathiques pour se rendre compte qu'il est à côté de la plaque". De la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot sur Europe 1, en référence aux propos tenus par Nicolas Sarkozy lors de son discours devant l’Union européenne, la semaine dernière.

Dépressif. "Il faut vraiment que le pays aille mal pour que des gens qui se sont tiré la bourre se retrouvent ici ensemble". De Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, au sujet de la fête de la Fraternité de Ségolène Royal où il était convié.

Fiévreux. "Est-ce que sur mon front il est vraiment marqué que je suis, un, malhonnête et deux, complètement idiot ? Du ministre de l’Immigration Eric Besson. Ce dernier a démenti jeudi avoir payé avec les deniers publics deux billets d'avion pour un week-end privé avec son épouse, Yasmine Tordjman à Capri, en Italie.

Sourde oreille. "Cela me fait penser à Louis XVI dans son palais qui fermait ses volets pour ne pas entendre le peuple gronder". De Ségolène Royal à propos de la mobilisation contre les retraites et de la bataille des chiffres entre syndicats et gouvernement.

Amoureux. "Un con est un être simple qui paye des impôts et qui est ponctionné par Sarkozy, c'est le peuple. Moi je suis le roi des cons, c'est pour ça que le peuple m'aime et moi je l'aime". Du président de la Région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, donnant sa définition du "con".

Déni de réalité. "J'aurais préféré qu'en 1867, Napoléon III et Bismarck aient un entretien qui débouche autrement et que le Luxembourg n'existe pas". Du sénateur-maire UMP de Compiègne Philippe Marini, après les propos de la commissaire européenne luxembourgeoise Viviane Reding.