La pique. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a affirmé dimanche que le retour de Nicolas Sarkozy sur la scène politique "l'indifférait un peu" et a dénoncé la "dette monstrueuse" qu'il avait laissée à la France.
"On gère la facture Sarkozy". "J'ai une question à poser à M. Sarkozy (...): comment il fait pour baisser la dette monstrueuse qu'il a laissée aux Français ? (...) Parce que nous, on gère la facture Sarkozy, la dette Sarkozy, le passif Sarkozy", s'est exclamé le ministre. Selon lui, "la présidence Sarkozy (...) y'en a pour 687 milliards (d'euros) de plus, ça va durer dix ans ce remboursement de la dette Sarkozy". "Dites-nous comment vous feriez, puisque vous avez l'air si astucieux !", a encore lancé Arnaud Montebourg, ajoutant: "ce que vous avez laissé derrière vous est une catastrophe pour notre pays". "Et vous voyez, on assume la responsabilité de redresser le pays après votre passage".
Pour les municipales, "on va se battre". Interrogé sur les craintes d'une déroute et d'une forte abstention de l'électorat de gauche aux élections municipales, le ministre a assuré: "On va se battre, il y a des très bons bilans de maires". "Ce que je vois, c'est que ce sont des élections municipales et la population s'intéresse beaucoup aux enjeux municipaux: où est ce qu'on construit le stade, quelle est la politique des crèches etc". "Les élections locales, c'est un enjeu local, on règle des problèmes locaux", a-t-il insisté, reconnaissant que "ça aura forcément un retentissement national".