Marine Le Pen, présidente du FN, a estimé dimanche que le ministre Arnaud Montebourg aurait dû démissionner après l'arbitrage gouvernemental du dossier Florange, mais qu'il ne l'a pas fait car il "défend son intérêt personnel".
Sur France 3, l'eurodéputée a assuré que le ministre du Redressement productif, qui avait brandi la menace de la nationalisation de ce site sidérurgique, "vient d'être très sèchement désavoué par le gouvernement auquel il participe". "S'il n'avait pas défendu son intérêt personnel, il aurait dû en l'occurrence démissionner", a-t-elle poursuivi. "Je suis dans une vision gaullienne de l'intervention de l'Etat stratège", a-t-elle assuré, à propos de ce site de production d'acier. "Lorsqu'un secteur stratégique est en danger, l'Etat doit pouvoir intervenir".La proposition d'Arnaud Montebourg visant à nationaliser Florange n'a pas été retenue par le Premier ministre, mais samedi le ministre a dit ne pas se sentir désavoué, écartant toute idée de démission.