Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a affirmé, jeudi sur France 2, que le gouvernement allait "ouvrir des discussions tous azimuts" avec les dirigeants des entreprises qui menacent de fermer les portes de certains de leurs sites en France. "Il se peut que nous encaissions des échecs", a-t-il reconnu, "mais nous le ferons aux côtés des salariés et des territoires".
Interrogé sur les cas de Fralib, Petroplus, ArcelorMittal et Peugeot-Aulnay, le ministre a affirmé: "Nous souhaitons ouvrir une discussion ferme" avec les dirigeants de ces groupes, "aux côtés des salariés", pour "maintenir l'outil de travail" en France. "Les Allemands l'ont fait", a-t-il précisé, en aidant les entreprises en difficulté pour conserver une activité industrielle sur les sites.