"Je peux dire aujourd’hui que François Hollande est celui qui a le mieux compris ce besoin de complémentarité entre ses idées et les miennes". Mardi, dans le Journal de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg, troisième de la primaire citoyenne, revient sur l'entre deux tours du scrutin socialiste. Selon lui, "François Hollande s’est montré volontaire pour jeter un pont entre nos deux rives. De l’autre côté, dès le soir du premier tour, l’entourage de Martine Aubry faisait savoir qu’elle s’intéressait à mes électeurs mais ne souhaitait pas faire évoluer ses positions. Elle a fait preuve d’une rigidité qui n’a pas arrangé notre rencontre du jeudi matin".
A la question de savoir si un poste au gouvernement lui alors été proposé, le député de Saône-et-Loire répond sans détour : "François Hollande n’a pas eu cette indélicatesse et moi non plus. L’histoire retiendra que celle qui m’a fait connaître ce genre de proposition est Martine Aubry. Mais cela ne m’a pas intéressé."