La présidente du FN, Marine Le Pen, a estimé vendredi soir au 20h de TF1 qu'en votant pour François Hollande, Arnaud Montebourg avait abandonné son combat pour la démondialisation, "une trahison à l'égard d'une partie (du) peuple de gauche".
"M. Montebourg, en décidant de voter pour M. Hollande, vient d'arrêter net la dynamique qu'il avait créée au premier tour", a estimé la candidate du parti d'extrême droite à la présidentielle. "Je trouve que c'est une trahison à l'égard d'une partie de ce peuple de gauche qui attendait de lui qu'il continue de porter cette idée-là", a-t-elle ajouté.
"Ca fait de très nombreuses années que je défends cette idée que cette mondialisation est un véritable drame pour notre économie et que nous ne pourrons pas continuer à supporter la concurrence déloyale que nous mènent un certain nombre de pays émergents", a expliqué la présidente du FN, qui défend la fin de l'euro et le retour aux monnaies nationales.