Ils seront quatre. Le dissident PS Philippe Saurel, deuxième avec 22,94% des suffrages au premier tour de l'élection municipale dimanche à Montpellier, et donc en position de troubler le jeu, a annoncé mardi avoir refusé les alliances proposées tant Jean-Pierre Moure (PS-EELV, 25,27%) que par Jacques Domergue (UD-UMP, 22,72%). Il y a aura donc quatre candidats en lice au second tour.
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Le FN en embuscade. Car à Montpellier, comme partout en France, le FN a aussi progressé. France Jamet qui n'avait obtenu que 5,26 % en 2007, grimpe à 13,81 %. De son score dépendra notamment le sort de la 8e ville de France détenue par la gauche depuis plus de 35 ans et le succès de Georges Frêche.
Montpellier, un casse-tête pour la gauche. Jean-Pierre Moure, soutenu par les amis de la figure tutélaire du Languedoc-Roussillon, le défunt Georges Frêche, avait obtenu l'investiture du PS à l'issue du premier tour d'une primaire interne dont Philippe Saurel a toujours dénoncé la régularité. Au cours d'une conférence de presse mardi, Philippe Saurel, adjoint au maire à la culture, a expliqué qu'un accord aurait "constitué ce qu'il dénonce depuis le début de sa campagne", à savoir les appareils politiques. "Je sais le risque que je prends. Je suis sur un fil avec le vide du Colorado autour. Mais c'est le passage obligé pour être libre. Seul jusqu'à la victoire", a lancé le dissident du PS, précisant qu'il aurait été prêt à discuter si on lui avait proposé d'être "à la tête d'une liste citoyenne".
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