Nadine Morano a expliqué ne pas comprendre la polémique déclenchée par ses propos sur "le physique" d'Eva Joly. Interrogée par Le Parisien mercredi matin avant le traditionnel conseil des ministres, elle assure n'avoir "pas du tout attaqué sa personne". "Je n'ai rien contre Eva Joly que je respecte en tant qu'adversaire politique. Quand je parle de son physique, je veux dire l'aspect physique, sa façon de se présenter face aux photographes, aux caméras".
"En tant que femme on est scrutée du matin au soir. Il faut faire attention à ses chaussures, à son brushing, à l'image qu'on renvoie, à l'aspect vestimentaire. On sent qu'il n'y a pas de communicant derrière elle, c'est tout ce que j'ai dit", a-t-elle réaffirmé au quotidien.
L'exemple Merkel
La ministre de l'Apprentissage a pris l'exemple de la chancelière allemande Angela Merkel pour illustrer son propos. "C'est une femme bien habillée, bien coiffée, impeccable. Toujours tirée à quatre épingle". La déclaration de Nadine Morano sur "le physique" d'Eva Joly s'inscrivait dans un entretien diffusé mercredi dans Le Parisien dans le cadre de la série de France 2Les hommes de l'ombre.
"C'est dans ce cadre là que je me suis exprimée. Ce n'est pas du une attaque politique contre Eva Joly ni une critique sur son physique", a conclu la ministre, soucieuse d'éteindre la polémique. Mercredi matin, les écologistes Eva Joly et Cécile Duflot sont montées au créneau pour fustiger des "attaques rances et révélatrices".