"Il y a un menteur qui est parti, il s'appelle Jérôme Cahuzac. Il a menti aux plus hautes autorités de l'Etat, à tous les français, au gouvernement. C'est une faute impardonnable", a déclaré Pierre Moscovici dimanche matin lors du Grand rendez-vous Europe 1/i>Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France. Le ministre de l'Economie est toujours soupçonné de n'avoir pas tout fait pour connaître la vérité sur le compte caché de Jérôme Cahuzac.
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"Ce n'est pas à moi de démontrer que Jérôme Cahuzac est coupable ou innocent. Ce n'est pas à moi de mener une enquête parallèle", s'est défendu le ministre en expliquant avoir cependant lancé une demande d'entraide fiscale auprès de son homologue suisse le 24 janvier, en restant dans la limite de ses pouvoirs. La réponse des autorités suisses a été qu'il n'y avait pas de traces d'un tel compte, selon lui. "Jusqu'au jour des aveux de Jérôme Cahuzac, je ne savais rien", a-t-il poursuivi avant de préciser "je ne suis pas le ministre de l'affaire Cahuzac".