La présidente du FN, Marine Le Pen, s'est déclarée lundi "atterrée" par les "réactions d'hystérie de la classe politique" à l'occupation du chantier de la grande mosquée de Poitiers par un groupuscule d'extrême droite, dont elle ne "partage pas" le "mode d'action".
"Je suis atterrée par les réactions d'hystérie de la classe politique", a-t-elle déclaré sur RTL. "J'aurais bien aimé qu'il y ait les mêmes réactions d'hystérie quand il y a eu des multiples occupations d'églises".
Elle a jugé "disproportionnées" les demandes de dissolution de Génération identitaire, dont 73 militants ont investi le chantier de la mosquée de Poitiers. "Il faut aussi demander la dissolution du Gisti, de SOS Racisme qui avaient poussé à l'occupation d'un certain nombre d'églises", a-t-elle estimé, en allusion à la présence de sans-papiers à Saint-Bernard à Paris en 1996 et à la basilique-cathédrale de Saint-Denis en 2002.