Solidarité. Alain Juppé est confiant pour Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM). Le maire de Bordeaux est venu soutenir la candidate UMP à Paris, mercredi. Et selon lui, "le contexte national" lui souffle un vent favorable. "A Paris, peut-être plus qu'ailleurs, le contexte national va jouer aussi", a déclaré l'ancien Premier ministre, qualifiant ce contexte de "catastrophique". "La situation est grave, la croissance est faiblarde, tous les indicateurs sont préoccupants. Bref, les choses ne vont pas bien", a-t-il assené, dénonçant "une "cacophonie ministérielle dont on n'a jamais vu l'exemple".
A lire ! Article de @20Minutes : "@alainjuppe dans le 18e pour soutenir #NKM" : http://t.co/pHO8A2hiQa#Paris2014pic.twitter.com/w3Q9UrrSBO— Le 16ème avec #NKM (@le16emeavecNKM) 26 Février 2014
"Les sondages ne nous donnaient pas gagnants". Le maire de Bordeaux, ancien élu de Paris XVIIIe, était venu soutenir la candidate de son parti aux élections municipales de mars. Après un échange avec des habitants de l'arrondissement dans un café, les deux pontes de l'UMP ont rendu visite aux commerçants de la rue Lepic. Invité par les journalistes à commenter les sondages qui donnent NKM perdante au profit de sa rivale socialiste Anne Hidalgo, Alain Juppé s'est plu à rappeler qu'"en 1983, les sondages ne nous donnaient pas gagnants. Et on a gagné au premier tour!".
Juppé et NKM au café des 2 moulins #EnQuêteDuFabuleuxDestinpic.twitter.com/XeMLPLnOQO— Aurélie Herbemont (@aurelherbemont) 26 Février 2014
"2017 pas dans les radars". Donné par les sondages réélu à Bordeaux dès le premier tour, pressenti par certains à droite pour participer à la primaire UMP en vue de la présidentielle, Alain Juppé a tenu à lancer à la presse, nombreuse sur place, que "2017 est une date qui n'est pas dans (s)es radars. je le dis tout de suite pour les journalistes".
De son côté, Nathalie Kosciusko-Morizet, a dit "merci" à son visiteur du jour "d'être venu fêter ici (s)on titre de 'meilleur maire de France'", que lui a décerné L'Express, dans une enquête publiée sur son site mardi et menée auprès de trente-quatre maires. "Quelqu'un m'a déjà dit un jour que j'étais 'le meilleur d'entre nous', ça m'a porté la poisse", a ironisé l'ancien chef de gouvernement, faisant allusion à une phrase célèbre prononcée par Jacques Chirac.