"Oui, je souhaite devenir maire de Nice, oui je souhaite devenir votre maire" : c'est la phrase lancée dimanche par Christian Estrosi, devant une salle comble, lors d'une réunion publique à Nice. Depuis plusieurs semaines, le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer et président du Conseil général des Alpes-Maritimes, avait multiplié les signes d'intérêt pour l'élection municipale de Nice. Sans toutefois officialiser jusqu'à présent sa candidature. C'est désormais chose faite.
Jacques Peyrat, maire de Nice depuis 1995, n'a pas encore fait connaître sa réaction à la candidature de Christian Estrosi. Toutefois, cet avocat transfuge du Front national avait déjà fait savoir qu'on ne l'écarterait pas si facilement de la course et qu'il se présenterait dans tous les cas de figure, même sans l'investiture UMP : "personne ne me dira 'cou-couche panier'", avait-il déclaré début octobre au quotidien Nice-Matin.
Selon un sondage commandé par l'UMP, Christian Estrosi, avec 50% des voix au premier tour, devancerait largement Jacques Peyrat, donné à 10%. Les trois listes de gauche totaliseraient 27% des suffrages au premier tour de l'élection, selon cette enquête publiée dans Nice-Matin.