Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement, a rappelé jeudi sur Europe 1 que "toutes les mesures prises par le gouvernement depuis son installation sont intégralement financées. Le collectif budgétaire que nous allons adopter n'est là que pour réparer les erreurs commises par le gouvernement précédent".
La ministre a assuré que "les efforts seront demandés aux plus aisés, ménages comme entreprises mais aussi au secteur financier". "On va enfin le mettre à contribution, depuis le temps qu'on en parlait, avec une taxe sur le risque systémique mais aussi le doublement de la taxe sur les transactions financières", a-t-elle détaillé. "Le secteur pétrolier sera aussi mis à contribution, à travers un prélèvement de 4%, qui était exceptionnel cette année", a ajouté Najat Vallaud-Belkacem.
"Mais il faut aussi des économies. Donc le gouvernement s'est engagé à maintenir le gel des dépenses qui avait été décidé par le précédent gouvernement et à y ajouter un surgel, pour 1,5 milliard d'euros", a précisé la porte-parole du gouvernement." L'idée est de tenir compte de la capacité contributive de chaque ministère. On sort du systématisme brutal et aveugle de la RGPP", a-t-elle assuré. "On cherche à interroger la pertinence des politiques publiques, donc on regarde, administration par administration, ce qui peut être économisé, quelles dépenses peuvent être réduites", a-t-elle conclu.