Alors que Nicolas Sarkozy s’est rendu vendredi matin au chevet des salariés de la raffinerie Petroplus, François Hollande, lui, était aux côtés des salariés de d'ArcelorMittal à Florange en Moselle. Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, porte parole de Nicolas Sarkozy, il y a "deux attitudes très différentes".
"Il y a un président de la République à Pétroplus pour proposer des solutions. Pas des solutions définitives. Mais pour proposer des solutions aux 550 ouvriers qui sont là pour éviter la fermeture de l'usine. (…) De l'autre côté, il y a un candidat, François Hollande qui n'a pas de propositions particulières à faire à Florange. C'est une gauche qui baisse les bras, qui a toujours été dans le renoncement industriel, y compris quand elle était aux affaires. C'était Jospin qui disait : 'l'Etat ne peut rien faire face à Vilvoorde' (une usine Renault qui a fermé)", a déclaré sur Europe 1, Nathalie Kosciusko-Morizet.
Avant de conclure : "Nicolas Sarkozy y va comme acteur. Pas comme François Hollande, le candidat pleureur".