Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) a déclaré dimanche que la loi promise par François Hollande (PS) pour obliger un industriel se désengageant d'une usine française à la céder à un repreneur "ne répond à aucun des deux problèmes" du site sidérurgique de Florange (Moselle).
"Il y a deux problèmes à Florange", où deux hauts fourneaux propriété du groupe ArcelorMittal sont arrêtés, "et ce projet de loi ne répond à aucun des deux problèmes", a affirmé la porte-parole du candidat Nicolas Sarkozy à l'émission BFMTV2012/Le Point/RMC.
Il s'agit d'abord, a-t-elle détaillé, de "trouver un repreneur" pour le site, et le candidat socialiste à l’Élysée "ne dit pas comment on va trouver un repreneur, il propose quelque chose qui va d'ailleurs probablement faire fuir les investisseurs encore plus de France".
Deuxième problème, a ajouté l'ex-ministre de l'Ecologie, il faut "que l'entreprise reparte, parce que trouver un repreneur pour une entreprise qui est arrêtée durablement, c'est très difficile". "C'est le sens de ce qu'a fait Nicolas Sarkozy à Petroplus en trouvant les moyens avec un contrat avec Shell de faire tourner la raffinerie pendant six mois", a fait valoir NKM. "C'est vrai que c'est pas une solution définitive", a-t-elle concédé, "mais si vous ne faites pas tourner" un site qui a été "arrêté durablement, vous ne réussirez jamais à trouver un repreneur".