La droite est empêtrée depuis plusieurs semaines dans les affaires Copé et Buisson. Dans ce contexte, Nathalie Kosciusko-Morizet, invitée vendredi matin d’Europe 1, a très vite rappelé qu’elle avait pris ses distances avec l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, qui, en retour, a tout fait pour l’empêcher de se présenter à la mairie de Paris : "je ne me suis jamais entendue avec Patrick Buisson. J’avais un désaccord de fond avec sa ligne. C’est une ligne que j’ai combattue au cœur de la campagne présidentielle. Je ne crois pas qu’il doit y avoir une continuité entre la droite et l’extrême droite. Je n’avais jamais cru qu’un horizon souhaitable pour la droite soit la fusion des droites. J’ai même écrit un livre pour le dire : 'le Front antinational'."
Concernant les enregistrements divulgués dans la presse, l’ancienne ministre de l’Écologie a estimé que "ce sont des pratiques détestables. Pour dire que l’on a été trahi, il faut avoir fait confiance. Moi je ne faisais pas confiance, donc je ne peux pas dire que j’ai été trahie. Mais personne ne peut approuver ou défendre une pratique qui consiste à cacher des enregistreurs et enregistrer des personnes à leur insu dans un cadre privé."
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