"Les listes de gauche ont fait plus de 50% des voix. Les Parisiens ont fait le choix du progrès." Anne Hidalgo, candidate socialiste à la mairie de Paris, soutenue par les écologistes et le PCF, était mercredi l'invitée d'Europe1. Au niveau national, Anne Hidalgo a reconnu une "claque" subie par son camp, mais elle se réjouit d'un "sursaut" à Paris.
La candidate a par ailleurs salué un "très bon accord" à gauche pour le second tour dans la capitale, à la fois sur le "calcul" électoral que sur le "fond", car il va contribuer à mettre de la "nature" dans la capitale. La socialiste, en revanche, s'est montrée acerbe envers sa rivale UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), qui s'est "mise sous la protection du clan Tiberi", "condamné par la justice". C'est "une entorse à la morale politique, à la morale tout court", a-t-elle renchérit.
"NKM enfume beaucoup, mais moi je rétablis la vérité", a encore taclé Anne Hidalgo. La socialiste estime "difficile" de trouver des qualités à sa rivale, si ce n'est la "combativité".