INTERVIEW E1 - L’affaire Gayet relance le débat sur le statut de la Première dame en France. Certains réclament que son rôle soit clarifié, d’autres, comme Nathalie Kosciusko-Morizet, plaide pour de la discrétion. "Je suis pour la discrétion de la Première dame. C’est-à-dire pas de statut", a affirmé la candidate UMP à la mairie de Paris mardi matin sur Europe 1. "On est dans un entre-deux. C’est toujours ce qu’il y a de pire. Il y a le choix entre un vrai statut, comme aux Etats-Unis, et le choix entre ne rien avoir. Le conjoint n’a pas d’existence officielle. Il ou elle peut être invité dans des dîners, et donc avoir un petit secrétariat pour gérer tout cela, mais n’a pas besoin d’avoir un cabinet, d’avoir un site Internet. Je suis pour cette solution-là", a-t-elle insisté.
Quant au fond de l’affaire et à la relation supposée entre François Hollande, Nathalie Kosciusko-Morizet a refusé de s’épancher. "C’est évidemment un sujet difficile. Évidemment que le président de la République a droit à une vie privée", a-t-elle commenté, avant de glisser tout de même une petite critique. "Le problème, c’est qu’à partir du moment où un responsable politique met en avant un conjoint, il y a un risque de retournement possible. Les Français ont le droit de savoir deux choses : si la personne qui a été présentée comme Première dame est toujours la Première dame, et si, dans un mois, quand François Hollande rencontrera Barack Obama, s’il sera avec elle, ou avec une autre, ou tout seul."
CONSEILS - Comment déminer le Closergate ?
L'INFO POLITIQUE - Comment esquiver l'affaire Gayet ?