Le Conseil de Paris va donner lundi matin son feu vert à une candidature de la capitale pour l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, une étape décisive avant son entrée en lice officielle, a priori en juin. La vice-présidente déléguée de l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet s'est prononcée sur cette candidature. "J'étais pour, je reste pour", a expliqué lundi matin sur Europe 1, précisant qu'elle voterait "pour" au Conseil de Paris.
"Attention de ne pas refaire les mêmes erreurs". "Je me bats depuis longtemps déjà pour que Paris prenne en compte la possibilité de candidater pour les JO de 2024", a confié Nathalie Kosciusko-Morizet. "C'était dans mon projet pour Paris. A l'époque, Anne Hidalgo était réticente. De mon côté, je reste fidèle à mes choix. J'étais pour, je reste pour. Attention cependant, je ne voudrais pas qu'on retombe dans les erreurs de Bertrand Delanöe qui avaient conduit à notre échec en 2008 contre Londres". Et de mettre en garde : "les politiques ne doivent pas se mettre trop en avant. Ça marchera si ce sont les sportifs qui sont mis en avant".
Candidate à la primaire de la droite ? Interrogée sur une possible candidature à l'Elysée en 2017, Nathalie Kosciusko-Morizet a botté en touche. "C'est un sujet pour 2016. On ne va pas infliger 18 mois de campagne aux Français, ce n'est pas du tout l'actualité aujourd'hui". Et de poursuivre : "je m'occupe de réformer et de rénover ma famille politique. Il y a une distance depuis plusieurs années des Français avec la vie politique. Nous avons la responsabilité de nous réformer pour pouvoir combler un peu ce fossé. Il faut par exemple mettre plus de démocratie dans la vie des partis". Sur le futur nom de l'UMP, NKM aime bien "les Républicains", donné par Nicolas Sarkozy dimanche dans le JDD. "C'est un mot qui peut nous réunir", a simplement commenté la vice-présidente déléguée de l'UMP.
"Une urgence humanitaire" en Irak. Nathalie Kosciusko-Morizet revient d'un voyage en Irak, où elle a pu notamment constater la terrible situation des Chrétiens. "Il y a une vraie urgence humanitaire et on peut aider. Il y a des dizaine de milliers de déplacés qui ont fui Daesh et qui sont dans des camps. Certains sont des grands camps bien gérés par l'aide internationale. D'autres, beaucoup plus petits, n'ont pas reçu d'aide parfois depuis l'été dernier". "La France a un rôle particulier. Je souhaiterais que la France prenne le leadership sur une initiative internationale en faveur des chrétiens d'Orient. Cette guerre là-bas nous concerne".
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