L'INFO. C'est un bureau politique plutôt mouvementé qui s'est tenu mardi soir à l'UMP. Il s'agissait d'arrêter une position pour le second tour de l'élection législative partielle du Doubs qui opposera dimanche prochain la candidate du Front National Sophie Montel au socialiste Frédéric Barbier. Finalement, la position du "ni-ni" l'a emporté par 22 voix contre 19, alors que Nicolas Sarkozy prônait, lui, une liberté de choix, ce qui n'excluait donc pas un vote PS. La numéro deux du parti Nathalie Kosciusko-Morizet était, elle aussi, sur cette ligne, comme elle l'a expliqué mercredi matin au micro d'Europe 1.
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"Poser cette question aux militants". La numéro 2 du parti a choisi de verre le moitié à plein. "Quasiment une moitié du bureau politique était sur une autre position. Moi c'est cette position que je défends et je salue cette évolution. Maintenant le 'BP' a tranché la position pour la législative partielle du Doubs : c'est le "ni-ni". Mais c'est vrai que les débats ont montré que le bureau politique était très partagé. Et probablement, à terme, qu'il faudra que cette question, importante, puisse être proposée au vote de nos militants."
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