A quelques semaines de l’annonce des niches fiscales concernées par le plan de "rabotage", voire simplement supprimées, le ministre du Budget François Baroin a voulu se montrer rassurant.
"Les publics fragiles seront épargnés par le rabot ou la suppression des niches", a déclaré lundi au journal Le Figaro le ministre, avant d’ajouter que "la politique familiale sera elle aussi préservée".
Pour réduire le déficit budgétaire, le gouvernement a en effet annoncé vendredi sa décision de procéder à un coup de "rabot" de 10 milliards d'euros parmi les niches fiscales. Les décisions définitives sur le choix des niches à réduire, "exercice subtil et difficile", seront prises "à la mi-septembre", a précisé François Baroin.
Raboter ne signifie pas augmenter les impôts
"Certaines niches seront supprimées. D'autres réductions d'impôts seront recentrées ou verront leur modalité de calcul révisée", a-t-il expliqué en assurant vouloir "protéger le pouvoir d'achat des Français". Néanmoins, seuls les Français payant des impôts sont concernés par cette annonce.
Pour François Baroin, ce coup de "rabot" de 10 milliards d'euros ne s'apparente pas à une hausse d'impôt car "nul n'est obligé d'utiliser une niche fiscale pour réduire son impôt". "En revanche, une augmentation générale de la fiscalité pénaliserait tout le monde" et "il n'est pas question de procéder ainsi", a-t-il ajouté.