Dix jours à peine après son élection à la tête de l'UMP, Nicolas Sarkozy a finalisé la constitution de son équipe. Et depuis qu'il a repris les manettes du parti, l'ancien chef de l'Etat a remis les mains dans le cambouis. Fidèle à son style, il s’occupe de tout. "Tout est à faire dans le parti, ça l’intéresse. Mieux, ça l’amuse", confie l'une de ses plus fidèles.
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Une activité débordante. Ceux qui pensaient qu’il se tiendrait en majesté, au-dessus de la mêlée, se sont trompés. Nicolas Sarkozy fait travailler les 80 cadres du parti. Il demande des notes sur tous les sujets d’organisation interne. Il convoque les directeurs de l'UMP le lundi. Samedi prochain, il s'adressera à un millier de cadres du parti à huis clos, au siège parisien de l’UMP. L'ancien chef de l’Etat verra aussi le millionième fan de sa page Facebook.
Nicolas Sarkozy vérifie aussi lui-même chaque jour la progression des adhésions - 800 de plus par jour depuis son retour, assurent ses équipes. Bref, il s'est totalement replongé dans la machine UMP. Et peu importe si certains de ses amis s’inquiètent de le voir retomber dans la tambouille d’un parti affaibli par deux ans d'affaires et de querelles internes.
Quelques restes du costume élyséen. Nicolas Sarkozy n'a pas totalement délaissé son costume d'ancien président pour autant. En janvier, il aura droit à une photo avec Angela Merkel lors d’un déplacement programmé à Berlin - après l'annulation de son déplacement annoncé au congrès de la CDU cette semaine. Le président de l'UMP veillera aussi à limiter sa présence dans les médias. Les clichés statutaires et la rareté de la parole : voici les seuls leviers qu'il actionne pour tenter de protéger, s'il le peut encore, son statut d’ancien chef d'Etat.
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