Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, invité dimanche du Grand Rendez-Vous Europe 1- Le Monde- i>Télé, a plaidé pour des discussions rapides sur la question du nucléaire iranien.
Hassan Rohani, le nouveau président iranien, a été "élu pour marquer une volonté de changement", "pour l'instant il y a des paroles ouvertes, mais nous voulons des actes", a affirmé le ministre, rappelant la position française sur le nucléaire iranien : "nous disons 'oui' à l'utilisation du nucléaire civil, mais 'non' au nucléaire militaire". "Cela entraînerait une dissémination nucléaire extrêmement dangereuse en général, notamment dans cette région qui est éruptive", a ajouté Laurent Fabius.
Les discussions sont "une course contre le temps", a-t-il encore assuré, affirmant que si le réacteur à eau lourde d'Arak "va jusqu'à complétude, on ne pourra pas le détruire" : "si ce réacteur va jusqu'au bout, la discussion avec les Iraniens changera de nature".