Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-les Verts à l'élection présidentielle, a affirmé que le droit de veto de la France à l'ONU était "un privilège dépassé, réservé à quelques pays" et a plaidé pour un "siège européen au Conseil de Sécurité", dans un communiqué vendredi. Elle répondait aux critiques lancées la veille par François Bayrou sur TF1 contre un paragraphe de l'accord PS-EELV prévoyant des propositions de réforme de l'ONU.
Ce paragraphe stipule qu'en cas de victoire de la gauche, "la France fera des propositions précises pour réformer et démocratiser l'ONU afin qu'elle structure un ordre juridique et normatif global: siège européen, suppression du droit de veto (ndlr: dont bénéficient la France et les quatre autres membres permanents du Conseil de Sécurité), meilleure représentativité des pays du Sud au sein du Conseil de Sécurité, renforcement du rôle des ONG".