Ségolène Royal au gouvernement ? C'est une possibilité que l'intéressée et ancienne candidate socialiste à la présidentielle avait évoqué lundi devant la presse à Poitiers, avant le vote du budget au Conseil régional. "C'est comme dans une équipe nationale de sport, on est sur le banc de touche, mais un jour on entre dans l’équipe", avait elle estimé lors d'un déjeuner avec quelques journalistes locaux. Une phrase qui n'a pas échappé à Olivier Falorni, son opposant et dissident vainqueur lors des dernières législatives à La Rochelle.
Interrogé mardi par Sud Ouestà l'Assemblée Nationale, le député n'a pas hésité à tacler sèchement sa meilleure ennemie : "je pense que les désirs d’avenir de Madame Royal n’intéressent qu’elle". Il a ensuite rappelé que Jean-Marc Ayrault et François Hollande avaient souhaité ne pas avoir de ministre ayant perdu les législatives, déclarant : "je pensais qu’il y avait jurisprudence".
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