Le ministre de la Défense Gérard Longuet a confirmé que les quatre Français enlevés il y a tout juste un an au Niger étaient "vivants", ajoutant qu'ils étaient vraisemblablement "séparés les uns des autres".
"Ils sont astreints à une très grande mobilité", a-t-il ajouté sur RFI, jeudi à Paris, en marge du Congrès international des victimes du terrorisme. "Nous savons qu'ils ne sont pas maltraités", a poursuivi M. Longuet: "Les preneurs d'otages sont des gens qui ont des aspects rationnels, ils savent que leur sécurité dépend des otages."
"Nous n'avons pas de contact avec eux et nous cherchons à ne perdre aucune occasion (d'en avoir)", mais "nous n'en avons pas aujourd'hui de satisfaisante", a-t-il poursuivi.
Selon Gérard Longuet, "l'ensemble du groupe est toujours aux mains de terroristes, de marginaux, qui se recommandent d'Aqmi" (Al-Qaïda au Maghreb islamique), qui commet des rapts -surtout d'Occidentaux- dans la bande sahélo-saharienne depuis plusieurs années.
Le ministre a par ailleurs démenti toute négociation sur le paiement d'une rançon pour obtenir la libération des otages.