Interrogée par le Lab, ce lundi 10 juin, Fleur Pellerin explique les révélations sur le programme de surveillance PRISM sont "inquiétantes", sans toutefois évoquer d’action particulière au sujet de ce vaste programme de surveillance des communications électroniques américain, dont l’existence a été dévoilée par le Guardian et le Washington Post. "Les informations dont on dispose pour l’instant sont inquiétantes. Maintenant, elles demandent à être confirmées", explique la ministre déléguée, notamment chargée du numérique, soulignant que "les entreprises concernées se sont défendues d’avoir entendu parler de ce programme ou d’y avoir collaboré". "Je crois que c’est beaucoup trop tôt pour se forger une opinion sur le sujet", tente d’évacuer la ministre déléguée, qui révèle ne pas avoir eu d’échanges interministériels sur la question.