Elle a mis fin à l'ambiguïté. Ou presque. Martine Aubry a confirmé vendredi sur Europe 1 qu'elle quitterait bien ses fonctions de première secrétaire du Parti socialiste à l'automne, à l'issue du congrès de Toulouse fin octobre. Fin mai, elle avait déjà affirmé vouloir quitter son poste à la tête du parti, "si toutes les conditions étaient réunies", alors que des réflexions contradictoires circulaient au PS sur ses intentions.
Le 17 juillet dernier, Martine Aubry avait alors fait un nouveau pas vers la sortie, affirmant : "c'est moi-même qui ai souhaité quitter le Parti socialiste dès que les conditions étaient réunies. Je crois qu'un grand pas est fait aujourd'hui". La patronne du PS et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault venaient alors d'officialiser leur contribution commune pour le prochain congrès, destinée à marquer l'osmose entre le parti et l'exécutif. Et sur Europe1 vendredi, la socialiste l'a garanti : "toutes les conditions sont réunies".
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La maire de Lille a toutefois laissé planer un dernier doute. "Si tout se passe comme je le souhaite, et il n'y a pas de raison que cela ne soit pas ainsi, je ne serai plus la première secrétaire du Parti socialiste", a-t-elle affirmé.
"Ma voie reste la même"
"La rénovation, c'est aussi faire venir de nouvelles équipes", a expliqué Martine Aubry, ajoutant : "ma voie reste la même, je continuerai à combattre pour que mon pays aille mieux auprès du président de la République, auprès du gouvernement et évidemment à l'intérieur du PS et puis dans ma ville et dans ma métropole".
Pour lui succéder, plusieurs candidats en lice dont notamment Harlem Désir, actuel numéro deux du PS, qui s'est déclaré le premier sur Europe 1 au printemps, et Jean-Christophe Cambadélis, le secrétaire national du parti aux questions internationales.
Interrogée par ailleurs sur l'université de La Rochelle qui s'ouvre vendredi 24 août, Martine Aubry a jugé que cela allait "être une ambiance assez extraordinaire".
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