"Si nous ne faisons pas tout ce qui dépend de nous pour gagner (2012), nous serons coupables", a déclaré Bertrand Delanoë devant la presse samedi. Un appel qu’il a lancé à l’occasion du rassemblement de son courant, devant le numéro 2 du PS Harlem Désir, son adjointe Anne Hidalgo ou encore l’ancienne garde des Sceaux Elisabeth Guiguou.
"La gauche est historiquement divisée, a-t-il dit, rappelant que François Mitterrand "a mis quelques décennies à la rassembler", "parfois avec abnégation", face à des "partenaires qui insultaient" le PS.
Le rassemblement de la gauche, n'est "pas quelque chose pour faire joli", mais "la condition sine qua non de la victoire", un "devoir politique et moral".
"Pas de perspective de poste"
Lui-même a assuré n'avoir "pas besoin de perspective de poste". "J'ai de l'ambition et j'ai envie d'apporter tout ce que je peux pour que les Français aient plus de confiance en eux, qu'ils sentent que leur pays se redresse", a-t-il dit.
Celui qui reste une des personnalités de gauche que les Français préfèrent n'a pas répondu à un militant, qui sous les applaudissements lui a demandé: "Bertrand veux-tu être notre candidat à la présidence de la République ?".
Une candidature aux primaires socialistes éludée donc, car le maire de Paris a préféré pointer le "danger de l'individualisme (...) chez certaines personnalités, mais aussi chez certains partis de gauche".