Invité d'Europe 1 mardi, Arnaud Montebourg, en position d'arbitre pour le second tour de la primaire PS a expliqué sur quels critères il se baserait pour donner une consigne de vote. "Ce qui compte, ce sont les orientations politiques", a-t-il dit, "pas les tempéraments". "Je ne pense pas que ce soit une question de plus à gauche ou pas plus à gauche", a-t-il par ailleurs précisé, alors que certains jugent les idées de Martine Aubry plus compatibles sur le fond avec celles du député de Saône-et-Loire. Et pour ce dernier, le succès de sa candidature s'explique aussi par le fait que la "démondialisation" qu'il prône a séduit au-delà de la gauche. "J'ai obtenu la soutien de gens y compris à droite, (...) ma candidature a été une forme de rempart contre le lepénisme, ou du moins contre sa progression dans l’électorat de gauche", a-t-il estimé.