Ségolène Royal, candidate à l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2012, a souhaité dimanche des garanties que les primaires au sein du Parti socialiste "seront équitablement organisées". "J'espère que le Parti socialiste va définitivement tourner le dos à tout ce qui a pu entacher la liberté de vote à l'intérieur de son organisation, la transparence (...) et que l'on ait la garantie que les primaires seront équitablement organisées, en toute transparence", a-t-elle déclaré à France 5.
Evoquant la mise en place d'un "comité d'éthique" pour le parti, elle a toutefois estimé que "s'il y a la moindre suspicion de fraude", les responsables seront "vivement dissuadés" de tricher.
Mme Royal a par ailleurs affirmé avoir "tourné la page" après le congrès du PS de Reims en novembre 2008 : "Si j'avais revendiqué que justice soit faite, notamment à l'égard d'un certain nombre de tricheries, je pense que le Parti socialiste aurait explosé".
Elle a par ailleurs indiqué qu'elle avait "parlé" avec le patron du FMI Dominique Strauss-Kahn, lors de son récent passage à Paris. La présidente de Poitou-Charente a fait de l'éducation et de la formation des enseignants sa première priorité pour 2012. "Il y a eu une saignée dans l'Education nationale, 62.000 suppressions de postes en quatre ans, beaucoup moins d'adultes présents dans les classes", a-t-elle souligné.