Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, met en garde contre toute radicalisation dans le dossier PSA Peugeot Citroën, de la direction comme des ouvriers du site d'Aulnay, après que des salariés de cette usine ont interrompu le Conseil national du PS samedi. Une cinquantaine de salariés se sont introduits de force après 11 heures dans le Centre des Congrès de la Cité des Sciences, à Paris, et interrompu pendant une vingtaine de minutes les travaux du "Parlement" du Parti socialiste pour protester contre la fermeture programmée de ce site en 2014.
"Nous ne souhaitons ni la radicalisation des ouvriers d'Aulnay ni celle de la direction du site. Cela ne profitera à personne, ni aux 80.000 salariés de PSA, qui ont besoin que leur entreprise retrouve des couleurs", explique Arnaud Montebourg dans un entretien au Journal du dimanche.
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Le représentant CGT de l'usine, Jean-Pierre Mercier, a notamment apostrophé samedi plusieurs ministres, dont celui de l'Economie Pierre Moscovici, et réclamé la nomination d'un "médiateur avec de réels pouvoirs". "Je tiens à leur redire qu'il y a déjà un conciliateur nommé par Michel Sapin. Et demander un médiateur pour remettre en cause un accord déjà signé -et, je le rappelle, très largement majoritaire- n'est pas acceptable", insiste Arnaud Montebourg.