La question du redressement du groupe PSA Peugeot Citroën "aujourd'hui n'est pas d'abord celle de l'entrée de l'Etat ou d'un constructeur au capital, c'est celle des bons partenariats industriels à développer pour PSA", a cependant dit Pierre Moscovici, lors d'une conférence de presse en marge de la réunion annuelle du Fonds monétaire international (FMI). Il a souligné que l'Etat français suivait le constructeur automobile "avec attention" et fait valoir que c'était "tout à fait logique" compte tenu de la garantie apportée à la filiale bancaire PSA Banque, à hauteur de sept milliards d'euros. "Et puis, il y a aussi des enjeux économiques, sociaux, industriels tout à fait majeurs, liés à la situation de l'industrie automobile française et notamment ce constructeur", a ajouté le ministre de l'Economie. La stratégie de PSA est définie par la direction du groupe, qui a fait savoir qu'elle travaillait à l'extension du champ de ses partenariats industriels existants, notamment avec General Motors et Donfeng, a-t-il rappelé. L'Etat suit notamment la mise en oeuvre de cette stratégie du groupe "à travers (...) le comité de suivi de la garantie", a ajouté Pierre Moscovici.