"La polémique sur les plans sociaux mis sous le tapis n'a aucun sens". Jeudi matin, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé est monté au créneau, jurant que la droite n'avait nullement caché la situation de PSA Peugeot. La société vient d'annoncer l'arrêt de la production dans son usine d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, et la suppression de 8.000 emplois en France.
La polémique sur les plans sociaux mis sous le tapis n'a aucun sens. J'attends mieux de Michel Sapin. #FranceInfo— Jean-François Copé (@jf_cope) July 12, 2012
Mercredi soir, le ministre du Travail Michel Sapin n'avait pas hésité à mettre en cause Nicolas Sarkozy au sujet de cet usine PSA d'Aulnay-sous-Bois. Il y a "des mauvaises nouvelles, pourquoi n'ont-elles pas été annoncées il y a quatre mois, ou cinq mois ou six mois d'ailleurs?", s'est-il interrogé.
Ne pas freiner la compétitivité
Jean-François Copé s'est dit, par ailleurs, "particulièrement préoccupé" par l'annonce par le groupe. "Il faut que le gouvernement sache que dans ce domaine, l'opposition au nom de laquelle je m'exprime ce matin, sera à ses côtés s'il s'agit d'assumer enfin que la priorité absolue pour notre pays est la compétitivité de notre industrie", a déclaré le patron de l'opposition sur France Info.
Après cette déclaration d'intention, Jean-François Copé s'est ensuite livré à une attaque en règle contre la politique du gouvernement socialiste, effectuant une comparaison avec l'Allemagne. "La compétitivité est la clef majeure. Regardez l'Allemagne. Ils ont baissé le coût du travail en baissant les charges en les transférant sur la TVA".
Or, a-t-il encore souligné, "les premières mesures du gouvernement vont toutes à l'inverse de cela (...) Dans un moment où il faut plus de souplesse dans le marché du travail, les seules décisions immédiates sont celles qui viennent aggraver notre compétitivité".