Marine Le Pen, présidente du Front national, a attribué les violences de lundi soir à Paris, en marge de la fête du PSG, à "l'échec de la politique de l'immigration", les images de télévision ayant montré selon elle des casseurs "évidemment d'origine immigrée". "Le diagnostic, il est que nous sommes confrontés à l'échec de la politique d'immigration, c'est de cela dont il s'agit", a-t-elle déclaré mercredi à l'émission "Questions d'Info" (LCP/Le Monde/AFP/France Info). Selon elle, "les casseurs étaient évidemment des délinquants d'origine immigrée, descendus des banlieues, pour effectuer des razzias, comme on en a vues par le passé". "Je me base sur les images que j'ai vues", a-t-elle argumenté.
Dès lundi soir, alors que la cérémonie de célébration du titre de champion de France de football du PSG donnait lieu à de violences et des dégradations dans le quartier du Trocadéro (XVIe), Marine Le Pen avait dénoncé "des déferlements de racailles", de "barbares qui n'ont rien à voir avec les supporters du club sportif". Pour Marine Le Pen, "la réalité, c'est qu'il s'agit de casseurs de banlieue", et ces violences n'ont "rien à voir avec les supporteurs", a-t-elle insisté, "rien à voir avec les ultras, avec le PSG, et d'ailleurs, pas une seule personne qui a été arrêtée ne faisait partie de ces fameux ultras, sur lesquels, évidemment, tout le monde est tombé immédiatement".
"Il s'agit d'un événement", comme "on a pu (en) voir depuis de nombreuses années, qui est la conséquence de l'échec de la politique d'intégration, et d'une immigration de masse, alliée à un laxisme d'État, depuis maintenant vingt ans", a asséné la présidente du parti d'extrême droite.