Alors que Rachida Dati a confirmé dimanche sa candidature aux élections législatives dans la 2e circonscription de Paris, celle-là même où François Fillon a été investi par l’UMP, Jean-François Copé n’a pas voulu accabler l’ex-ministre de la Justice. Au contraire même, puisque le secrétaire général de l’UMP a soutenu en creux la maire du 7e arrondissement de la capitale.
"C'était une candidature légitime", a ainsi jugé le patron du parti présidentiel lundi sur France Inter au sujet de Rachida Dati. Et ce même si l’ex-garde des Sceaux est députée européenne. "Il y a d'autres candidats en France qui ont des mandats européens et que nous envoyons sur des circonscriptions", a assuré le numéro un de l’UMP.
"Elle compte énormément dans notre parti"
Le député-maire de Meaux y est même allé de son compliment. "C'est une personnalité qui, à mes yeux, compte énormément dans notre parti", a-t-il déclaré. "Cela me rend profondément malheureux (...). Nous sommes nombreux à espérer trouver une solution".
Mais si sa candidature est légitime, est-ce à dire que celle de François Fillon, pourtant investi, ne l’est pas ? "Le Premier ministre a souhaité être candidat dans cette circonscription. J'avoue que sur ce sujet, aucun des membres de la commission d'investiture ne s'est vu dans l'idée de refuser au Premier ministre son souhait", a-t-il répondu, avant de conclure, lapidaire : "C'est comme ça".