Le mystère qui plane sur l'éventuelle candidature de Dominique Strauss-Kahn à la présidentielle de 2012 en France a donné lieu mardi à une passe d'armes musclée entre Jean-François Copé et Pierre Moscovici.
Le secrétaire général de l'UMP a tiré le premier dans les colonnes du Parisien sur le directeur du FMI : "J'en ai marre de cette espèce de figure tutélaire, de statut de commandeur, d'oracle, de ce type dont on dit : il sait tout sur tout", dégaine-t-il dans le quotidien, ajoutant "D'accord, mais qu'il le dise. Il ne parle plus, or il faut parler aux Français. Eh bien, qu'il parle !"
Réplique cinglante du PS Pierre Moscovici : "Jean-François Copé, pour parler comme lui, est un type intelligent, mais ce propos est à la fois vulgaire et arrogant. On ne parle pas comme ça du directeur général du Fond monétaire international", a déclaré le député socialiste du Doubs. "Je dis aux impatients, aux impatients polis du Parti socialiste (...) et aux impatients grossiers, comme monsieur Copé, 'il faut poireauter mon pote !'", a-t-il ajouté.