Nicolas Sarkozy a salué jeudi la convergence de vues entre Paris et Madrid sur la question basque, déclarant suivre avec "beaucoup d'intérêt" le processus politique engagé en Espagne.
Ce processus a pu s'ouvrir grâce à la "fermeté contre les assassins (de l'ETA) et la main tendue (à) certaines revendications politiques", a souligné le chef de l'Etat devant des journalistes à Itxassou, près de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
"C'est cet ensemble qui a fait qu'aujourd'hui, on peut parler d'un nouveau climat. On est vraiment sur la même logique, les Espagnols et nous", a-t-il ajouté. "J'ai toujours affirmé que la démocratie française serait aux côtés de la démocratie espagnole. Toujours. Qu'il n'y aurait pas une feuille de papier à cigarette" entre les deux pays sur ce sujet, a-t-il poursuivi. Avec "un peu plus de 850 crimes à leur passif", l'organisation séparatiste basque ETA est l'"organisation qui a fait le plus de morts en Europe", a relevé le président de la République.