Pour beaucoup, le conseil des ministres de mercredi devait sceller le sort de Frédéric Péchenard et Bernard Squarcini. Mais les cas du directeur général de la Police nationale et celui du directeur central du Renseignement intérieur, tous deux nommés par Nicolas Sarkozy, dont ils sont très proches, n’ont finalement pas été réglés.
Interrogé sur le maintien à leurs postes de ces deux hauts fonctionnaires, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a toutefois confirmé, dans la matinée, sur RTL, qu'ils "seront remplacés". "Il ne s'agit pas de règlement de comptes" ou "de chasse aux sorcières" mais, a-t-il expliqué, "il y a quelques postes stratégiques où les personnes qui sont nommées doivent être en cohérence parfaite avec les orientations politiques qui sont celles du président de la République. Donc il y aura quelques nominations", "c'est la cohérence, en matière économique, cohérence en matière sociale, et de police et de justice".