Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement, a affirmé mercredi que "les primaires socialistes (étaient) en train de mal tourner", car elles n'ont permis ni de "faire émerger un leadership incontesté" au sein du Parti socialiste, ni de "clarifier la ligne politique" de ce parti. "Ce que j'ai vu dans cette primaire, c'est une surenchère de plus en plus en plus démagogique de dépenses. Je n'ai jamais entendu le mot 'économie' prononcé par l'un ou l'autre des candidats, je n'ai vu dans aucun des projets des économies", a-t-elle assuré.
Selon la porte-parole, également ministre du Budget, "la conséquence du premier tour" est qu'il y a "deux candidats qui sont otages d'une utopie dangereuse qui s'appelle la démondialisation". "Et la démondialisation, moi je le dis très clairement, c'est la récession pour tous les Français (...) On ne peut pas vivre sans les autres. La démondialisation, c'est du chômage et de la décroissance", a-t-elle affirmé, en allusion au concept défendu par Arnaud Montebourg, arrivé 3e au premier tour de la primaire, dimanche dernier (plus de 17% des voix).