Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a commis mercredi un lapsus en souhaitant que "Martine Aubry" au lieu de Marine Le Pen "ne soit pas" au second tour des législatives à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. "Ce combat contre les tentations nationalistes, les tentations de repli est un combat bien entendu important sur nos valeurs. Il y a au premier tour des candidats du Front de gauche, du Parti socialiste, c'est la règle démocratique à gauche", a-t-il commencé. "Et puis il y aura un second tour. J'espère d'ailleurs que Martine Aubry n'y sera pas", a-t-il poursuivi avant de rectifier aussitôt : "Martine Aubry, euh pardon, Marine Le Pen n'y sera pas".