Les premiers pas de Vincent Peillon au poste de ministre de l’Education nationale se font sous le signe de la sérénité. Il a été chaleureusement accueilli samedi en Vendée au congrès national de la FCPE, la première fédération de parents d'élèves, qui a salué ses premiers pas et la priorité donnée à l'éducation.
A l'issue d'un discours, aux Sables-d'Olonne, où Vincent Peillon a assuré qu'il serait "toujours et d'abord le ministre des élèves", les délégués FCPE venus de toute de la France ont longuement applaudi, debout, Vincent Peillon, alors qu'ils étaient opposés à la politique de son prédécesseur, Luc Chatel.
Le président de la FCPE évoque un "vent d'espoir"
La priorité donnée par François Hollande à l'éducation et sa promesse d'une grande "loi de programmation et d'orientation" avec 60.000 créations de postes à la clé pendant le quinquennat ont, en effet, séduit les parents. Mais les premières décisions de Vincent Peillon ont aussi été très appréciées, à tel point que le président de la FCPE, Jean-Jacques Hazan, a parlé d'"un vent d'espoir" qui se levait.
"La priorité donnée aux Rased (enseignants spécialisés contre l'échec scolaire, ndlr) et aux remplaçants dans les 1.000 postes de plus prévus en primaire à la rentrée, le retour à la semaine de cinq jours pour 2013 et la transparence affichée avec la publication des rapports des inspections générales, tout cela donne confiance", a détaillé Jean-Jacques Hazan.
Peillon regrette les "tensions"
Parlant d'un "ministère de mission" et regrettant "les tensions" accumulées ces dernières années, Vincent Peillon a quant à lui rappelé son cap, "la refondation de l'Ecole de la République", et la méthode qu'il souhaite mettre en oeuvre, "transparence, concertation et débat".
Sur les rythmes scolaires, le ministre s'est "réjoui" d'un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France selon lequel 67% des Français approuvent le retour à la semaine de quatre jours et demi, même si 55% des parents ayant effectivement des enfants en primaire le désapprouvent. Samedi matin sur Europe 1, Jean-Jacques Hazan avait estimé qu'il fallait "réduire la durée des journées scolaires".