Interrogé au sujet de la réforme des rythmes scolaires, décrié par les syndicats, Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, a estimé, dimanche matin sur Europe 1, qu'il "est mieux d'aller en cours trois heures le mercredi matin pour faire des maths et du français plutôt que faire ça en fin de journée quand les enfants sont fatigués". Le ministre estime inacceptable que les enfants n'aient que 144 jours de classe par an. "Des journées surchargées", selon lui.
"Je n'ai jamais laissé entendre qu'il y avait un conservatisme au coeur de l'Education nationale, NDLR]", s'est défendu Vincent Peillon. "Personne ne va souffrir, je veux l'école de la bienveillance. Je ne crois pas à ces histoires de corporatisme", a-t-il poursuivi. "Si on ne trouve plus de professeurs en France, c'est que le métier est difficile. Il faut donc apporter de l'attention à ces professionnels", a-t-il ajouté.
Le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, demande un report de la réforme à septembre 2014, afin que la réforme ne soit pas "bricolée". Et un appel à la grève a été lancé pour mardi prochain.