Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a assuré jeudi sur Radio Classique et Public Sénat que "la fraude au bac est extrêmement minoritaire", disant n'avoir été saisi cette année "que d'un problème".
Mercredi, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire suite à des soupçons de fraude lors de l'édition 2012 du baccalauréat, selon une source judiciaire. "Les faits ne sont pas de l'ampleur de ceux constatés l'an dernier", a précisé cette source. En 2011, la fuite d'un sujet de mathématiques du bac scientifique avait ébranlé le prestigieux examen.
Le bac "concerne des centaines de milliers d'élèves, c'est une immense machinerie" et "donc il y a toujours des risques de fuites. Il y en a très peu cette année, peut-être un avéré ", a indiqué Vincent Peillon jeudi. "Cette année, je ne suis saisi que d'un problème", a-t-il ajouté, sans en préciser l'origine car "l'enquête n'est pas menée".
"Il peut y avoir quelques incidents, franchement ils ne sont pas dramatiques", a-t-il estimé. "Une dizaine de cas qui ont été signalés par la presse aujourd'hui ne sont pas des fuites", a-t-il souligné.